Aigle botté (Hieraaetus pennatus)

Aigle botté. Auteur : Pierre PETIT

 

Ce rapace très discret peut-être qualifié de forestier puisque c’est dans des boisements allant de 30 à 200 hectares qu’il établit généralement son nid. Si ce sont habituellement les vieux arbres et les feuillus qui sont préférés pour cette installation, ceci n’est pas une constante et il est possible de voir nicher des oiseaux sur des résineux ou des arbres de petit diamètre. La présence de lierre semble par contre être fréquente sur les arbres occupés. Réputé pour sa grande fidélité au site de nidification l’Aiglé botté a besoin pour chasser, en plus de boisements adéquats, de larges zones ouvertes à proximité immédiate ou imbriquées dans le tissu forestier.

Aucun site de nidification n’a pour le moment été découvert sur le territoire de la ZPS mais les multiples observations ne laissent pas de doute quant à la nidification de l’espèce sur cette zone.

Comme la plupart des rapaces forestiers, l’Aigle botté peut souffrir du dérangement occasionné en période de nidification. Il convient donc de respecter une zone de quiétude à proximité des nids quand l’emplacement de ceux-ci est connu, ou à défaut d’éviter tous travaux forestiers (dépressage, coupe, entretien des voies d’accès, martelage, vidange des bois) durant les périodes sensibles.

La préservation de grands arbres, en particulier dans la partie supérieure des coteaux, ainsi que le maintien d’un sous étage forestier permettant au nid d’être peu visible du sol sont favorables à l’espèce. La pratique d’activités de pleine nature, en particulier motorisées (moto, quad) devra se dérouler sur des chemins autorisés.